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« Aujourd’hui en Afrique centrale, le révolutionnaire vit comme une bête traquée, et chaque minute de notre vie est une victoire sur les forces de la réaction ».Ange Diawara, Mai 1972
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"Quelle est l'armée qui est entre les mains du pouvoir ? Quel est l'appareil qui prodigue aux jeunes congolais l'enseignement qui, prétend-on, va les préparer à développer leur pays ? Quels sont les services qui, dit-on, bâtissent une économie au service du peuple ? Tout cela des créations de l'impérialisme français, des créations anti-peuple. Quiconque s'installe dans cette galère-là, se compromet et finit par trahir." (Extrait Autocritique du M22, L'Harmattan, p.67)
"La question de l'appareil d'État compte incontestablement parmi celles qui se posent communément à tous les pays désireux de lutter contre l'impérialisme. Lorsque nous analysons l’échec de N'Krumah au Ghana, nous constatons que l'erreur la plus importante que commit ce grand militant africain fut de ne pas s'être attaqué radicalement à l'appareil d'État. " (Extrait Autocritique du M22, L'Harmattan, p.60)
"Le "22 février 1972" est une réaction immédiate contre la droite de l'armée qui, excédée par la lutte idéologique au sein des unités, s'organisait pour donner un coup à la révolution. Cette réaction a été sans succès, c'est pourquoi le "22 février 1972" signifie une sanction de l'histoire devant une chaîne de faux actes et de mouvements meurtriers pour la révolution, paradoxalement accomplis au nom de cette dernière." (Extrait Autocritique du M22, L'Harmattan, p.27)
"Les nations européennes se vautrent dans l’opulence la plus ostentatoire. Cette opulence européenne est littéralement scandaleuse car elle a été bâtie sur le dos des esclaves, elle s’est nourrie du sang des esclaves, elle vient en droite ligne du sol et du sous-sol de ce monde sous-développé. Le bien-être et le progrès de l’Europe ont été bâtis avec la sueur et les cadavres des Nègres, des Arabes, des Indiens et des Jaunes. Cela nous décidons de ne plus l’oublier."
(Les Damnés de la Terre (1961), Frantz Fanon, éd. La Découverte poche, 2002, p. 94)
« Il faut reconnaître tout être humain, sans chercher à savoir s’il est blanc, noir, basané ou rouge ; lorsque l’on envisage l’humanité comme une seule famille, il ne peut être question d’intégration ni de mariage inter-racial. » Malcolm X
« Mon fils, tout homme doit mourir un jour, mais toutes les morts n’ont pas la même signification. »
Franklin Bokaka dans Les Immortels.
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« Ni brutalités, ni sévices, ni tortures ne m’ont jamais amené à demander la grâce, car je préfère mourir la tête haute, la foi inébranlable et la confiance profonde dans la destinée de mon pays, plutôt que vivre dans la soumission et le mépris des principes sacrés. L’histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité. » Extrait dernière lettre à sa femme.
"Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé". Extrait du Un long chemin vers la liberté.
« Divisés nous sommes faibles. Unie, l’Afrique pourrait devenir, et pour de bon, une des plus grandes forces de ce monde. Je suis profondément et sincèrement persuadé qu’avec notre sagesse ancestrale et notre dignité, notre respect inné pour la vie humaine, l’intense humanité qui est notre héritage, la race Africaine, unie sous un gouvernement fédéral, émergera non pas comme un énième bloc prompt à étaler sa richesse et sa force, mais comme une Grande Force dont la Grandeur est indestructible parce qu’elle est bâtie non pas sur la terreur, l’envie et la suspicion, ni gagnée aux dépends des autres, mais basée sur l’espoir, la confiance, l’amitié, et dirigée pour le bien de toute l’Humanité ».1961
"Je crois que le mal que l’occupant nous a fait n’est pas encore guéri, voilà le fond du problème. L’aliénation culturelle finit par être partie intégrante de notre substance, de notre âme et quand on croit s’en être débarrassé on ne l’a pas encore fait complètement.
Souvent le colonisé ressemble un peu, ou l’ex-colonisé lui-même, à cet esclave du XIXème siècle qui libéré, va jusqu’au pas de la porte et puis revient à la maison, parce qu’il ne sait plus où aller. Il ne sait plus où aller... Depuis le temps qu’il a perdu la liberté, depuis le temps qu’il a apprit des réflexes de subordinations, depuis le temps qu’il a apprit à penser à travers son maître (...)"
Allocution de Cheikh Anta Diop à la jeunesse du Niger
"J’ai parcouru des milliers de kilomètres. Je suis venu ici pour demander à chacun de vous que nous puissions mettre ensemble nos efforts pour que cesse la morgue des gens qui n’ont pas raison, pour que s’efface le triste spectacle des enfants mourant de faim, pour que disparaisse l’ignorance, pour que triomphe la rébellion légitime des peuples, pour que se taise le bruit des armes et qu’enfin, avec une seule et une même volonté, luttant pour la survie de l’humanité, nous parvenions à chanter en chœur." Thomas Sankara, le 4 Octobre 1984 à la 39ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies
"L'histoire nous enseigne que le pouvoir politique s'accompagne toujours et nécessairement du droit régalien de battre monnaie, que le pouvoir monétaire est inséparable de la souveraineté nationale, qu'il en est le complément indispensable, l'attribut essentiel. Pouvoir politique et pouvoir monétaire ne sont donc, à dire vrai, que les aspects complémentaires d'une seule et même réalité : la souveraineté nationale.
Or, vous savez comme moi que malgré son accession à l'indépendance, le Mali se trouve encore dans une position d'étroite dépendance économique vis-à-vis de l'ex-puissance coloniale. (…) Point n'est besoin d'être économiste pour savoir que la monnaie, au niveau national, est à la fois la garantie de liberté, et mieux encore, un instrument de puissance". (Discours à l'Assemblée Nationale du Mali, le 30 juin 1962.)
© Pierre EBOUNDIT Janvier 2013